Un nouveau rapport montre que la police de l'Autorité palestinienne participe à la terreur contre les Israéliens.
Le rapport révèle un modèle de police
palestinienne qui "tourne ses armes fournies par l'Occident contre l'État
d'Israël" et qui est ensuite glorifié pour son terrorisme par l'AP. Il
identifie en particulier 76 officiers des forces de sécurité de l'Autorité
palestinienne (PASF) qui ont été tués ou arrêtés alors qu'ils menaient des
attaques terroristes contre des Israéliens au cours des trois dernières années.
C'est le cas du capitaine Ziad al-Zar'ini,
qui a aidé à cacher un terroriste du Hamas recherché pour meurtre, avant
d'ouvrir le feu en mars 2023 sur les forces israéliennes qui le poursuivaient.
"Le PASF et le Fatah, le parti au pouvoir de l'Autorité palestinienne, ont
rendu des hommages élogieux et prononcé des éloges funèbres", indique le
rapport de Regavim.
Le dernier exemple en date est celui du
capitaine Muhammad Manasrah. Il avait déjà purgé deux peines dans des prisons
israéliennes lorsque, engagé comme officier de police, il a tiré sur une
station-service le 29 février, tuant deux Israéliens âgés de 16 et 57 ans.
Le PASF a été créé pour lutter contre le
terrorisme du Hamas en collaboration avec Israël, mais il a trop longtemps
encouragé, commis ou célébré le terrorisme. Pourquoi le secrétaire d'État
Antony Blinken pense-t-il encore que ce gang de l'Autorité palestinienne va
déradicaliser Gaza ?
Sous la pression, le président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, a choisi jeudi un conseiller de longue date pour
en remplacer un autre au poste de Premier ministre. Une réforme sérieuse
commencerait par la suppression du programme de l'Autorité palestinienne de
"paiement pour l'assassinat", qui rémunère les terroristes en prison
ainsi que les familles des "martyrs", tels que les tueurs du 7
octobre.
Une AP réformée supprimerait également
l'incitation à la haine contre les Juifs dans ses médias, ses sermons et ses
écoles. Le statut de réfugié pour les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza
devrait également disparaître. Ils sont en Palestine ; il est temps de
reconstruire leur vie au lieu d'attendre la destruction d'Israël.
La solution à deux États est l'une de ces
constructions diplomatiques qui semblent agréables mais qui se heurtent à la
réalité. Dans le cas présent, il s'agit de la réalité : les dirigeants
palestiniens d'aujourd'hui ne veulent pas qu'Israël existe. Même en
Cisjordanie, M. Abbas n'a pas organisé d'élections depuis 2006 parce qu'il
craint de perdre face au Hamas.
Quel est le plan de M. Blinken pour rassurer
les Israéliens sur le fait qu'une solution à deux États n'est pas une garantie
d'une autre solution finale pour des milliers d'Israéliens de plus comme le 7
octobre ?
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Références :
A
‘Revitalized’ Palestinian Authority? traduction Le Bloc-Note
Par le Comité éditorial du Wall Street
Journal, le 15 mars 2024