L’UNRWA a « pour fonction d'asservir les Palestiniens dans la posture du « pleureur professionnel » permettant d'alimenter les flux internationaux d'« argent de la pitié » en direction des coffres du Hamas et poches profondes des dirigeants palestiniens.
Bassam Tawil |
[L’UNRWA permet au Hamas d’allouer toutes ses
ressources à la guerre]
A Gaza sous le Hamas,
l'UNRWA fait office de gouvernement. L'ensemble des services que l'agence
fournit aux habitants de la bande de Gaza dispense le Hamas de ses
responsabilités gouvernementales. Grace à l'UNRWA, le Hamas n'est pas obligé de
construire des hôpitaux et des écoles et n'a pas à s'échiner à mettre en place
des solutions pour réduire le chômage et la pauvreté. Les ressources du Hamas
vont à la construction de tunnels et la fabrication des armes. C'est l'UNWRA qui
paye le reste.
Mousa Abu Marzouk, haut
responsable du Hamas, a expliqué que chaque sac
de ciment devait aller à la construction de tunnels pour les terroristes. Hors
de question de construire des abris pour les habitants de Gaza :
« Les tunnels servent à protéger les combattants du Hamas des frappes
aériennes [israéliennes]. Comme vous le savez, 75 % des habitants de la bande
de Gaza sont des réfugiés. Il est de la responsabilité des Nations Unies de
protéger les réfugiés. »
Le Hamas se veut
responsable de ce qui arrive sous terre, et délègue à l'UNRWA tout ce qui se
passe en surface.
[L’UNRWA est le grand incubateur du terrorisme]
En plus d'être devenue
une agence de taille monstrueuse, l'UNRWA a également mutée en un couteux incubateur du terrorisme
Les écoles gérées par
l'UNRWA font la promotion du « droit au retour », un euphémisme pour inonder
Israël de millions de Palestiniens et le transformer en un État islamiste à
majorité musulmane soutenu par l'Iran.
Plus de 50 % du budget annuel de 1,6 milliard de dollars de
l'UNRWA est consacré au financement des écoles palestiniennes. Ces écoles font,
sur les générations d'enfants en âge de comprendre, l'apologie d'une haine belliciste contre Israël et contre les Juifs en
général. Cette propagande qui se poursuit tout au long de la scolarité délivre
un produit final conforme à ce qui était prévu : des terroristes et des
sympathisants du terrorisme.
« Ils [l'UNRWA] nous enseignent que la mosquée Al-Aqsa nous appartient [à
nous les musulmans], que la Palestine nous appartient », a déclaré Atif Sharha, un élève d'une école de l'UNRWA dans le
camp de réfugiés de Shuafat, au nord de Jérusalem.
« Je déteste les Juifs », a déclaré Yousef, élève d'une école de l'UNRWA dans le camp de
réfugiés de Qalandia, au sud de Ramallah.
« Oui, ils nous enseignent que les sionistes sont nos ennemis », a déclaré Nur Taha, un troisième étudiant de Kalandia. « Nous
devrions mener une opération [terroriste] contre eux [les sionistes]. »
Marcus Sheff, directeur
général de l'Institute for Cultural Peace and Tolerance in School Education
(IMPACT-se ; Institut pour la paix culturelle et la tolérance dans
l'enseignement scolaire), déplore ces politiques de
haine :
« Le baccalauréat palestinien apporte la touche finale à la formation à
l'extrémisme. C'est comme si l'Autorité palestinienne intégrait dans les
examens autant de haine qu'il est possible, pour s'assurer que les douze années
d'endoctrinement qui ont précédé ont bien été comprises et vont se prolonger
jusqu'à l'âge adulte. »
L'UNRWA embauche ensuite
nombre de ces personnes formatées à la haine, perpétuant ce que l'ONU reproche
à Israël : « le cycle de la violence ».
Les écoles de l'UNRWA
ont fait l'objet d'une attention médiatique régulière. Les manuels scolaires de l'UNRWA promus par l'Autorité
palestinienne, ont été critiqués pour leurs provocations sans vergogne à la
haine et leurs incitations au terrorisme. Il existe ainsi un « exercice de
grammaire qui encourage les Palestiniens à donner leur sang pour libérer
Jérusalem ».
Les manuels scolaires
palestiniens produits par l'UNRWA contiennent « des passages antisémites,
haineux et violents », affirme IMPACT-se. Un exercice d'éducation islamique qualifie ainsi les Juifs de perfides par nature. Un poème
inclus dans le programme éducatif glorifie le meurtre d'Israéliens et décrit le fait de mourir
en martyr en tuant des Israéliens comme un « passe-temps ».
Dans un exercice de
grammaire, il est sous-entendu que les Juifs sont impurs et montent profaner la
mosquée Al-Aqsa. (Ce qui n'arrive jamais. Les Juifs parcourent pacifiquement le
pourtour extérieur du Mont du Temple, un plateau sur lequel se trouve
aujourd'hui la mosquée Al Aqsa. Le site est le troisième plus saint de l'Islam,
mais le plus sacré du judaïsme. Le Mont du Temple a accueilli deux temples
juifs, mentionnés dans la Bible, qui ont fini par être détruits. Le premier a été mis à bas par le roi babylonien Nabuchodonosor
en 586 avant notre ère ; le second par l'Empire romain en 70 de notre ère).
[L'UNRWA est l’arme du formatage idéologiques des
Palestiniens]
Malgré de multiples et
régulières condamnations, les manuels scolaires produits et approuvées par
l'UNRWA empirent avec le temps.
« Terroriser les civils israéliens fait également partie de la lutte contre
l'occupation sioniste de la Palestine. Et les nouveaux livres font l'apologie
de terroristes palestiniens comme Dalal al-Mughrabi qui a trouvé la mort en
attaquant un bus civil... Cette terroriste palestinienne qui a assassiné plus
de 30 hommes, femmes et enfants, est mentionnée dans quatre livres, tous
utilisés actuellement dans les écoles de l'UNRWA. Elle y est campée en héroïne
et en martyre de la Palestine. »
Les manuels scolaires de
l'UNRWA affirment que les Juifs n'ont aucun droit, ni aucune légitimité sur
Israël. La présence juive dans le pays est niée au plan historique,
géographique et religieux. Les livres scolaires ne font jamais référence à
l'histoire des Juifs dans la région, à l'époque biblique ou romaine. Toute relation
des Juifs avec leur ancienne capitale est niée. Jérusalem est présentée comme
une ville arabe depuis sa création il y a des milliers d'années. De façon
déconcertante, les manuels suggèrent que la
présence des Juifs à Jérusalem représente une agression contre le caractère
arabe de la ville.
Outre les manuels
scolaires, les administrateurs et les
enseignants de l'UNRWA ne manquent jamais une occasion d'afficher leur
approbation du terrorisme et de la haine.
UN Watch, une organisation non gouvernementale de défense des droits de l'homme
a démontré qu'ils avaient
chaudement approuvé les massacres commis par le Hamas le 7 octobre.
- Adnan Shteiwi, professeur de mathématiques à l'UNRWA, a aussi fait l'apologie de Diaa
Hamarsheh qui, en mars 2022, a assassiné quatre civils israéliens et un
policier à Bnei Brak. Shteiwi a qualifié Hamarsheh de « martyr » dont le
nom « devrait briller à jamais en lettres de feu, puissantes et magnifiques
».
- L'Asma Middle School for Girls B de l'UNRWA a encouragé les écolières
à « libérer la patrie en donnant « leur sang » et en « poursuivant le
jihad ».
- Roni Krivoi, ex-otage israélien détenu à Gaza, a rapporté qu'il
avait été retenu prisonnier dans un grenier pendant plus d'un mois et
demi, affamé et sans traitement médical. Son geôlier était un enseignant de
l'UNRWA.
[L'UNRWA accouple le système de santé au système
éducatif pour le compte du Hamas]
A Gaza, l'école et le
système de santé sont intimement liés au Hamas. Ahmad Kahalot, directeur de
l'hôpital Kamal Adwan, a reconnu ainsi avoir un grade équivalent à celui d'un général
de brigade du Hamas. Il a affirmé que 16 membres du personnel de l'hôpital
étaient également des « terroristes du Hamas ». L'intrication du Hamas et de l'UNRWA
est également illustré par le cas très
médiatisé du Dr Suhail al-Hindi.
Al-Hindi a été à la fois
directeur d'une école primaire de l'UNRWA et président du syndicat des employés
de l'UNRWA à Gaza. En 2017, l'UNRWA a suspendu al-Hindi parce qu'il venait
d'être élu au bureau politique du Hamas. L'UNRWA a annoncé qu'al-Hindi ne
travaillait plus pour l'agence, mais n'a pas précisé s'il avait démissionné ou
s'il avait été licencié. Al-Hindi a déclaré de son côté qu'il avait « démissionné » de l'UNRWA,
mais a ensuite précisé qu'il prenait une
retraite anticipée.
Le cas d'al-Hindi et d'autres
employés de l'UNRWA soupçonnés de soutenir le terrorisme montre que l'UNRWA
représente « l'argent », tandis que des groupes terroristes tels que le Hamas
sont « le muscle ».
L'UNRWA s'efforce de
maintenir la fiction qu'elle garde les mains propres et se défend
vigoureusement chaque fois que des accusations sont formulées contre elle.
L'Agence affirme publiquement
qu'elle applique une « politique de tolérance zéro à l'égard de la haine ».
Le site d'information
israélien Ynet a cependant récemment écrit à propos d'un rapport de UN
Watch :
- « Ce document fait état de 47 cas parfaitement documentés de membres
du personnel scolaire qui diffusent du matériel antisémite... le personnel
scolaire viole ouvertement la politique officielle de l'UNRWA...
- « Il y a encore deux ans, l'UNRWA s'excusait lorsque des cas
similaires, étaient mis à jour, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur et
qu'ils ne se reproduiraient plus à l'avenir. Mais à la lumière de cette
étude, ces protestations sonnent le creux. »
Un employé de l'UNRWA a présenté Adolf Hitler sous un jour favorable : «
Réveillez-vous Hitler, il reste des gens à brûler. »
[L'UNRWA abrite les arsenaux du Hamas]
L'UNRWA a aussi permis –
cela a été parfaitement établi -, que ses écoles
soient utilisées par le Hamas comme dépôts d'armes et de roquettes, qu'elles
servent d'abri aux terroristes djihadistes et que des tunnels terroristes y soient
construits. Le Hamas et d'autres organisations
terroristes ont fait le pari que la frénésie médiatique condamnerait
automatiquement les forces israéliennes si elles frappaient une institution de
l'ONU (ou un hôpital, une mosquée ou même une église), même si cette
institution était utilisée à des fins militaires. Le Hamas a lancé des
roquettes sur Israël à proximité des écoles de l'UNRWA et aussi, de l'intérieur des écoles chaque fois que cela était possible. Le
mouvement islamiste n'a jamais hésité à abuser du sanctuaire qu'offre tout
institution de l'ONU, à commencer par ces « espaces protégés »
que sont les écoles.
La semaine dernière, les
médias ont vivement condamné les Forces de
défense israéliennes pour avoir fait exploser une école de l'UNRWA, alors qu'il
a été abondamment démontré que cette école était utilisée comme dépôt d'armes
et qu'elle était truffée de tunnels terroristes.
Dans les jardins
d'enfants de l'UNRWA, des armes ont été
découverts cachées dans des jouets ou même dans des sacs de l'UNRWA, et des
responsables de l'ONU sont accusés de complicité dans la séquestration d'otages, malgré leurs
protestations. La « tolérance zéro » semble s'être transformée en «
surveillance zéro ».
Par le passé, chaque
fois que des roquettes étaient découvertes dans des
écoles, l'UNRWA rassurait tout le monde en affirmant qu'elles avaient été
remises aux « autorités locales ». Ces
autorités ne pouvaient être que le Hamas, qui les a transférait très
probablement dans un autre endroit tout aussi inapproprié.
Parfois, les
responsables de l'UNRWA réagissent vivement ou se montrent
officiellement choqués et offensés. Mais
il s'agit de faire bonne figure devant les pays donateurs ou les médias, sans
que rien change sur le fond. De hauts dirigeants de l'UNRWA ont aussi été
accusés de graves manquements à l'éthique,
népotisme, intimidation, mauvaise gestion des fonds – irresponsabilité.
Tout ceci n'est pas une
mince affaire, étant donné qu'en 2022, les contributions de 68 pays
donateurs à l'UNWRA – dont le Saint Siège - on ne parle pas ici des
dons directs aux agences gouvernementales palestiniennes telles que le Hamas et
l'Autorité palestinienne, ni des subventions aux nombreuses ONG et autres
agences d'aide spécifiquement palestiniennes – ont représenté 1,1 milliard de
dollars.
[Quelques réactions au détournement des missions de l’ONU
avec l’UNRWA]
De nombreux rapports
publiés par UN Watch et IMPACT-se
ont souligné l'influence maligne qu'exercent des organisations terroristes
telles que le Hamas, le Fatah et le Jihad islamique palestinien sur les
institutions de l'UNRWA qui feignent l'ignorance ou offrent une complicité
enthousiaste. Les répercussions de ces révélations deviennent embarrassantes.
- Le Parlement suisse a récemment voté l'arrêt du
financement de l'UNRWA (21 millions de dollars par an).
Il a aussi qualifié le
Hamas d'organisation terroriste et l'a interdit à l'unanimité. « Les
attaques terroristes brutales du Hamas contre Israël nécessitent une
position claire de la Suisse », ont-ils déclaré .
- En 2018, l'administration Trump, qualifiant l'UNRWA d'« entreprise
irrémédiablement défectueuse », avait complètement supprimé le don annuel de 300 millions de dollars
des États-Unis. L'aide a été rétablie par le président Joe Biden presque
immédiatement après son entrée en fonction.
- Dès sa création, l'UNRWA a été critiquée parce que l'ONU dispose déjà
d'une agence déjà spécialisée dans la gestion des réfugiés : le
Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
L'UNRWA reste une
organisation distincte du HCR en raison de deux prémisses : la première est que
les Palestiniens « retourneront » en Israël au nom du « droit au retour » ; et
deuxièmement, que jamais aucune résolution interdisant le « retour » ne
sera votée, faisant ainsi de ces réfugiés une éternelle menace suspendue
au-dessus d'Israël.
La première prémisse
détruirait effectivement Israël en inondant le pays de millions de
Palestiniens, manifestement peu enclins à la paix.
La deuxième prémisse à
pour fonction d'asservir les Palestiniens dans la posture du « pleureur professionnel » dont la fonction est d'alimenter les
flux internationaux de l'« argent de la pitié » en direction des coffres des dirigeants palestiniens et de l'UNRWA.
Quand l'UNRWA a
récemment réclamé plus d'argent pour l'aide
aux Palestiniens, il a été découvert que l'organisation disposait d'un entrepôt entier « rempli à
ras bord » de produits alimentaires. Lorsque les Gazaouis ont pris d'assaut l'entrepôt
en octobre, ils ont
découvert de grandes quantités de riz, de lentilles, de farine et d'huile.
Les espoirs que l'on
pouvait avoir dans la fiabilité de l'UNRWA ont expiré depuis longtemps et
étaient sans doute mal fondés au départ. L'UNRWA est un outil irrémédiablement
défectueux et perverti et représente une tache massive sur une ONU déjà
souilllée par de nombreux scandales [comme ici , ici , ici , ici et ici.]
L'agence a perpétué la
question des "réfugiés" en les gardant dans des camps et se bornant à
fournir uniquement des services de base.
Pire encore, l'UNRWA a
délibérément créé de nouvelles générations de « réfugiés » en insistant pour
que les enfants héritent du statut de « réfugié » de leurs parents, ce qui, à
première vue, n'a aucun sens. Il est grand temps que la communauté
internationale et - tous ceux qui souhaitent réellement un avenir meilleur aux
Palestiniens – entreprennent de liquider l'UNRWA et de prendre des mesures qui
aident réellement les Palestiniens à avancer vers une vie dorée.
--------------------------------------
Références :
UNRWA,
la fabrique des terroristes Les titres entre crochets sont ajoutés par Le Bloc-note
par Bassam Tawil, Gatestone
Institute, 14 janvier 2024
Bassam
Tawil est un Arabe musulman basé au Moyen-Orient.