Pages

26 nov. 2023

L'accord sur les otages est hérissé de menaces pour Israël et l'Occident, par John C. Wohlstetter

Vendredi, les 24 premiers otages sur les 50 promis par le Hamas - 13 Israéliens et 11 ressortissants étrangers, aucun Américain - ont été remis à la Croix-Rouge internationale. 

John C. Wohlstetter
En échange de ces 50 otages, Israël libérera 150 terroristes palestiniens. Israël a déclaré qu'il ajouterait un jour de pause humanitaire pour chaque dizaine d'otages libérés, ce qui ajouterait 19 jours à la pause initiale de 4 jours.

La guerre qui se déroule sur nos écrans vidéo ne ressemble à aucune des guerres auxquelles Israël a été confronté depuis la guerre des Six jours de 1967 et la guerre du Kippour de 1973. En réalité, elle ressemble davantage à la guerre d'indépendance de 1948 et est universellement perçue par les Israéliens comme étant tout aussi existentielle. Hélas pour Israël, ses alliés ne semblent pas l'avoir pleinement compris, appliquant un modèle dépassé de "terre contre paix", à la recherche de la solution à deux États proposée dans les accords d'Oslo de 1993.

Une victoire pour le Hamas

La libération initiale, le 24 novembre, des otages pris le 7 octobre 2023 déclenche une série d'événements dont il est pratiquement certain qu'ils donneront à l'Iran, à ses mandataires du Hamas et du Hezbollah et aux mouvements djihadistes mondiaux une énorme victoire sur Israël, les États-Unis et les démocraties occidentales.

Tout d'abord, en suspendant sa campagne militaire pendant plusieurs jours afin d'obtenir la libération de certains otages - une décision qu'Israël avait initialement jugée inacceptable - Israël a accepté la primauté politique et morale de la libération de tous les otages sur la reprise de sa campagne militaire dans son intégralité. Cela fait pencher l'horloge en faveur du Hamas, en ralentissant les opérations de guerre d'Israël.

Deuxièmement, en acceptant un accord négocié par des parties extérieures (les États-Unis, l'Égypte et le Qatar), Israël a cédé le contrôle ultime de la conduite d'une guerre qu'il a explicitement qualifiée d'existentielle contre un adversaire qui a ouvertement proclamé son objectif génocidaire ultime : l’anéantissement de l'État juif.

Troisièmement, en appelant publiquement Israël à accepter les normes édictées par l'administration Biden en matière de protection des civils palestiniens - clairement plus strictes que l'interprétation par Israël des lois internationales régissant les dommages collatéraux - Washington, en tant que partenaire principal de l'alliance, avertit implicitement qu'un refus israélien risque d'entraîner la perte de son soutien logistique et militaire vital.

David Horovitz, rédacteur en chef fondateur du Times of Israel, a résumé les principaux détails de la capitulation d'Israël :

(1) Israël a abandonné sa position initiale selon laquelle, à l'exception de lieux spécifiques où les FDI savent que des otages sont détenus, Israël poursuivra son action, quel que soit le risque encouru par les otages ;

(2) Non seulement un observateur du cabinet de guerre a dit en privé aux familles des otages que leurs préoccupations passeraient en premier, mais aussi un membre du cabinet de guerre israélien, Benny Gantz, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'Israël "a des décennies" pour vaincre le Hamas ;

(3) La promesse du premier ministre Benjamin Netanyahu que l'effort de guerre reprendrait après la conclusion de l'accord a été "cruciale" pour obtenir le vote 35-3 du cabinet de guerre ;

(4) Le cerveau du 7 octobre, Yahya Shinwar, pense qu'un cessez-le-feu servira de prélude à des accords plus permanents.

L'avertissement des États-Unis à Israël était explicite, selon John Kirby, porte-parole du NSC : les États-Unis ne soutiendront pas les Forces de défense israéliennes (FDI) "dans leurs opérations dans le sud en l'absence d'un plan clairement articulé sur la façon dont elles protégeraient la vie de centaines de milliers de personnes". M. Kirby a ajouté : "Il ont obligation de prendre cela en compte dans leurs plans."  Il est d’autant  " plus important [de protéger] les civils que ceux-ci se sont déplacés à leur demande".

Dans une interview accordée à Fox News, John Bolton, ancien représentant spécial de Trump, a prédit ce qui suit :

Le jeu qui se joue ici, c'est que le Hamas se fiche éperdument d'une pause humanitaire. Ce qui l'intéresse, c'est d’entamer une pause, puis de l'étendre pour qu'elle devienne une trêve, puis de l'étendre encore pour qu'elle devienne un cessez-le-feu. Cela ne se fera peut-être pas d'un seul coup, mais le Hamas profitera davantage de cette pause que les forces de défense israéliennes.

L'ambassadeur de Trump en Israël, David Friedman, évoquant les pressions exercées pour obtenir la libération de tous les otages, a qualifié Israël de pays de "mères juives". William Galston, chroniqueur au WSJ, a noté que le 20 novembre, les familles des otages ont obtenu d'une commission de la Knesset qu'elle reporte l'examen d'une éventuelle loi prévoyant la peine de mort pour les preneurs d'otages.

Étant donné que mes trois points principaux constituent ensemble ce qui me semble être l'issue la plus probable de la guerre actuelle, quelles leçons pouvons-nous tirer de notre défaite imminente ? L'histoire, bien qu'elle ne soit pas toujours une source de prédiction fiable, peut donner des leçons utiles. Selon une boutade attribuée - peut-être de manière apocryphe - à Mark Twain : "L'histoire ne se répète pas, mais elle rime souvent".

Le chemin à parcourir pour l'Occident

Les exemples historiques qui suivent visent à clarifier l'éventail des choix auxquels l'Occident est confronté dans les situations de prise d'otages, ainsi que les avantages et les risques susceptibles de résulter des choix effectués. Ceux-ci peuvent varier considérablement au fil du temps entre les mêmes adversaires.

La capitulation. Malgré sa politique officielle consistant à ne jamais négocier avec les otages, Israël a cédé à deux reprises à la pression palestinienne, en négociant deux accords de libération d'otages de grande envergure et déséquilibrés. En mai 1985, Israël a libéré 1 150 prisonniers palestiniens en échange de trois Israéliens détenus au Liban ; et le 18 octobre 2011, Israël a libéré 1 027 prisonniers pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit, qui avait été enlevé en 2006 par des terroristes du Hezbollah qui s'étaient infiltrés sur le territoire israélien. Ces accords ont été imposés à la suite de pressions politiques intenses et massives exercées par les familles et leurs sympathisants, amplifiées par une couverture médiatique hyper-sentimentale. Une conséquence : Parmi les 1 027 prisonniers échangés se trouvait Yahya Sinwar, le cerveau de la guerre d'extinction lancée contre Israël le 7 octobre 2023.

La décision du président Biden, le 12 septembre 2023, de verser 6 milliards de dollars à l'Iran pour libérer cinq otages a envoyé un mauvais signal au mauvais adversaire. Résultat : quelque 240 otages ont été pris le 7 octobre. La réponse de Joe Biden aux cinq premières semaines d'atrocités commises par le Hamas est intervenue le 14 novembre : il a débloqué 10 milliards de dollars supplémentaires en faveur de l'Iran, en levant les sanctions sur les revenus pétroliers de l'Iran. Pendant ce temps, l'Iran mène cette guerre par l'intermédiaire de ses mandataires : le Hamas dans le sud, le Hezbollah dans le nord et les Palestiniens de Cisjordanie en tant que partenaires silencieux. La preuve que l'Iran a commandité l'attentat du 7 octobre est apparue lorsque des émissaires iraniens sont entrés dans les négociations entre Israël et le Hamas pour la libération des otages.

Les pressions exercées par l'administration Biden pour permettre à un plus grand nombre de Gazaouis de travailler en Israël ont également joué un rôle essentiel dans le succès de l'invasion du 7 octobre. Cela a permis aux Gazaouis d'espionner massivement et avec succès les faiblesses des défenses israéliennes :

Quelque 20 000 travailleurs "non impliqués" de Gaza entraient chaque jour en Israël jusqu'au massacre. Ils l'ont fait pendant des mois et des mois. Ils travaillaient dans les communautés de la frontière de Gaza, à Sderot et à Ofakim, et certains d'entre eux prenaient des notes détaillées sur leurs destinations : combien de maisons il y avait, où se trouvaient les salons, les chambres à coucher et les salles de sécurité, combien de membres de la famille vivaient dans chaque maison, s'ils avaient un chien, où leurs voitures étaient garées. Ils ont tout documenté. Et tout cela allait au Hamas. Cela faisait partie de l'infrastructure du pogrom - la contribution des "non impliqués" à l'atrocité.

Une autre forme de capitulation consiste à laisser impunis les crimes de guerre commis contre les Israéliens, tels que les violences sexuelles contre les femmes. Et puis il y a les personnes extérieures qui blâment Israël pour les bébés palestiniens assassinés. Mais la responsabilité légale de ces morts, écrit Alan Dershowitz, professeur de droit à l'université d'Ace, incombe uniquement au Hamas. Ce transfert de responsabilité du Hamas vers Israël, augmente la pression sur Israël pour l’empêcher d’atteindre son objectif de destruction du Hamas.

Et puis il y a la capitulation partielle. C’est une retenue unilatérale d’Israël dans les opérations, au-delà de ce qu'exigent les lois de la guerre. Par exemple, la frappe aérienne d’Israël du 6 septembre 2003 sur une maison de Gaza où huit des plus hauts dirigeants du Hamas étaient en train de déjeuner, qualifiée d'"occasion unique". Par l’actuel ministre de la Défense. Les commandants israéliens s’étaient interrogés sur la puissance de la bombe à utiliser, car des enfants palestiniens jouaient à l'extérieur de la maison. Résultat : ils avaient décidé de larguer une bombe de 500 livres au lieu de 2 000 livres, car cette dernière aurait tué les enfants. Or en vertu du droit international, les pertes collatérales sont légitimes si l'objectif est suffisamment important. Au lieu d'une victoire décisive, Israël a dû endurer une série de guerres au cours desquelles beaucoup plus de civils - israéliens et palestiniens - ont été tués. On pense au bilan macabre de la guerre du 7 octobre au 16 novembre : 1.200 Israéliens, dont 372 soldats, tués ; au moins 5 400 blessés ; quatre otages, dont un tué ; 237 (mise à jour du 24 novembre : 213) toujours retenus en captivité.

Négociations. Après l'échec cuisant de la tentative de libération des otages ordonnée par Jimmy Carter en avril 1980, ce dernier négocia les conditions de la reddition, la levée de l'embargo commercial et le déblocage des avoirs financiers gelés. Il obtient ainsi la libération, le 20 janvier 1981, des 52 otages qui étaient détenus depuis 444 jours à Téhéran (plusieurs avaient échappé à la capture et d'autres ont été libérés pour des raisons de santé). Ce faisant, il a rendu un énorme service à Ronald Reagan, qui a pu commencer sa présidence sans avoir à faire face à la pression d'un problème qui avait occupé le devant de la scène nationale pendant 14 mois et demi.

Dans le conflit actuel, les négociations sont motivées par les pressions constantes exercées par l'équipe Biden pour mettre fin rapidement à la guerre. Elles ont permis au Hamas de dicter les règles du champ de bataille. Israël a du concéder des  préavis suffisant set faire preuve de grande retenue pour minimiser le tollé international. Le résultat inévitable a été de permettre aux terroristes du Hamas de s'échapper des lieux ciblés, en emmenant des captifs avec eux.

Oui, les FDI contrôlent le nord de Gaza et tous les bâtiments et symboles clés du Hamas. Oui, elles ont détruit des armes importantes, un grand nombre de tunnels et tué probablement plus de 5 000 terroristes du Hamas entre Gaza et les batailles du sud d'Israël.

Mais si le Hamas compte 30.000 combattants, comme l'a récemment déclaré l'IDF, la grande majorité des forces du Hamas n'a pas été touchée.

Le droit international : Une épée à double tranchant ? Nous n'avons aucun moyen de savoir combien de civils ont été tués. Comme les terroristes du Hamas ne portent pas d'uniformes avec des insignes d'identification, nous ne le saurons jamais. Ce que nous savons, c'est qu'ils mentiront toujours, gonfleront le nombre de victimes, etc. Au cours de cette guerre, le Hamas a connu une réussite choquante. La plupart des médias occidentaux considèrent que les chiffres des pertes du Hamas sont vrais et que les chiffres israéliens sont faux - ce que Melanie Phillips, experte en contre-terrorisme, appelle "le prisme juridique à travers lequel ils réfractent la guerre palestinienne contre les Juifs". Autre preuve, tout aussi déprimante, de ce phénomène : l'Autorité palestinienne, qui soutient sans réserve le Hamas, a rejetté un temps la responsabilité des atrocités commises lors du festival de musique Nova du 7 octobre sur Israël et non sur le Hamas.

Au Centre d'études stratégiques Begin-Sadat, le professeur émérite Louis René Bares présente un examen compact et détaillé des principes juridiques internationaux applicables. Il identifie notamment les terroristes comme des hostes humani generis, des ennemis communs de l'humanité. Ces criminels sont soumis à la juridiction universelle et peuvent être poursuivis pour leurs crimes.

Repères : Combien de Palestiniens sont fidèles au Hamas ? Au Gatestone Institute, l'universitaire Bassam Tawil a rassemblé une série de sondages montrant que la plupart des Palestiniens de Cisjordanie soutiennent le Hamas, souhaitent l'élimination d'Israël et méprisent l'Autorité palestinienne. Cette dernière affiche sa modération, mais ses allocations aux familles des terroristes du Hamas tués pendant la guerre après le 7 octobre montrent qu’elle est tout aussi ardente que le Hamas dans son désir d'une "Palestine de la rivière à la mer" sans juifs.

Aujourd'hui, seuls 16 % des jeunes Palestiniens de Cisjordanie sont favorables à la coexistence avec Israël ; 81 % d'entre eux ne croient pas qu'une paix israélo-arabe permanente sera un jour possible.

Dans son dernier billet, M. Greenfield ajoute d'autres chiffres éloquents : De nombreux sondages montrent que le soutien des Palestiniens au Hamas se situe actuellement au niveau dans les années 70 ou 80, parfois dans celui des années 90. Plus important encore, dans pratiquement toutes les catégories de sondages, les habitants de Cisjordanie sont plus nombreux à soutenir le terrorisme contre Israël que ceux de Gaza. En outre, ils détestent tous deux massivement l'Amérique, ses alliés, les autres pays du Moyen-Orient et à peu près tout le reste. Greenfield conclut : "Il ne s'agit pas d'une culture ou d'un pays, mais d'un culte de la mort xénophobe qui déteste le monde entier. Il recommande d'arrêter de leur donner de l'argent et de ne plus s'en préoccuper.

Daniel Pipes, spécialiste du Proche-Orient, est plus optimiste. Il cite des sondages montrant que les habitants de Gaza considèrent leurs dirigeants comme corrompus et souhaitent un cessez-le-feu ; Pipes cite également des chiffres des années 1970 montrant que les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza sont statistiquement plus performants que d'autres économies.

Mais c'était bien avant l'avènement du Hamas et l'endoctrinement généralisé de la jeunesse palestinienne dans la diabolisation des Juifs et la glorification du martyre, au mépris du progrès économique. Il y avait déjà à l'époque des signes avant-coureurs, tels que (je n'invente rien) les manuels scolaires de Gaza qui, en 1967, demandaient aux élèves : "Vous avez cinq Israéliens, vous en tuez trois. Vous en tuez trois. Combien d'Israéliens reste-t-il à tuer ?"

En clair, dans un avenir prévisible, il n'y a pas de solution durable plausible au conflit. Bret Stephens écrit que pour les Juifs, chaque jour doit être le lendemain des massacres du 7 octobre, tout comme après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, chaque jour sera désormais le 12 septembre pour les États-Unis.

La solution des "deux États" est morte, selon un auteur, pour 75 à 150 ans. Tout gouvernement israélien qui proposerait, et a fortiori conclurait, un accord établissant un État palestinien n'importe où à l'ouest du Jourdain tomberait dans les 24 heures. Arthur Herman écrit que l'assaut contre Israël est un substitut à l'assaut de la gauche radicale contre la civilisation occidentale. L'image la plus claire et la plus éloquente du défi posé aux Juifs - et à l'ensemble de l'Occident dans le monde entier - par l'islam radical a été donnée par la journaliste-activiste Bari Weiss, dans sa conférence commémorative Barbara Olson de septembre 2023 (38:35).

En ce qui concerne le fait que le temps ne joue pas en notre faveur, un éditorial du Wall Street Journal énumère différentes horloges qui tournent aux dépens de l'Occident, citant l'historien Michael Oren, ancien ambassadeur d'Israël aux États-Unis :

(a) "l'horloge des munitions", ou le fait que les États-Unis remplacent les munitions dépensées par l'Union européenne,

(b) l'horloge de la guerre froide,

c) l'"horloge des réservistes", c'est-à-dire la mobilisation par Israël des réservistes qui sont essentiels à l'économie israélienne de haute technologie et à d'autres secteurs ;

d) l'"horloge économique", c'est-à-dire l'effondrement des investissements étrangers et du tourisme ;

e) l'"horloge humanitaire", c'est-à-dire les soldats et les civils tués, blessés ou déplacés. En outre, 200 000 Israéliens déplacés du sud sont dans l'incertitude pendant la période de libération des otages.

Enfin, M. Oren voit encore deux autres horloges plus importantes : le temps qui s'écoulera jusqu'à ce que l'Iran se dote d'une arme nucléaire et le temps qui s'écoulera jusqu'à ce qu'un missile iranien coule un navire de guerre américain de premier plan.

C'est là qu'intervient Orwell. La montée d'une dystopie orwellienne dans le cyberespace. Les médias sociaux omniprésents diffusent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ce qui était à l'origine les "deux minutes de haine" quotidiennes d’Orwell. Cela signifie qu'il sera dorénavant impossible pour l'Occident de gagner la guerre de la propagande. Les médias sociaux sont animés par les voix les plus bruyantes, les plus ignorantes et les plus malhonnêtes.

Le Hamas peut utiliser des civils comme boucliers humains, et les habitants du cyberespace, largement ignorants, ne sauront même pas qu’utiliser des boucliers humains ou d'installer des moyens militaires à proximité de cibles civiles - hôpitaux, églises, etc est une violation flagrante des lois de la guerre.

Nous sommes parvenus au XXIe siècle à l'incarnation du slogan de Big Brother d'Orwell : "La guerre, c'est la paix, la liberté, c'est l'esclavage et l'ignorance, c'est la force".

Conclusion

Israël se trouve plongé dans une guerre élémentaire de survie. Les horloges tournent, et le temps est du côté de nos adversaires. À ce jour, peu de dirigeants et seulement une minorité du public occidental l'ont compris. Compte tenu de notre incapacité à saisir l'étendue et l'ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés, il semble qu'il y ait plus de résultats potentiels qui accélèrent le déclin de la civilisation occidentale que ceux qui augurent d'un renversement de la tendance contre le djihadisme islamique et son dernier effort pour perpétrer un génocide juif.

----------------------------------

Références :

Hostage Deal Has Few Upsides for Israel and the West Extraits mis en forme et traduits par Le Bloc-note

par John C. Wohlstetter The Spectator 25 novembre 2023

John Wohlstetter a pour domaines de prédilection sont la sécurité nationale et la politique étrangère, ainsi que le 25e amendement de la Constitution américaine. Il est l'auteur de Sleepwalking With The Bomb (2e éd. 2014), et de The Long War Ahead and The Short War Upon Us (2008).. Ses articles ont été publiés par The American Spectator, National Review Online, Wall Street Journal, Human Events, Daily Caller, PJ Media, Washington Times et d'autres. Il est diplômé de l'université de Miami (B.B.A., 1969, majeure en finance, mineure en histoire de l'art), de l'école de droit de l'université Fordham (J.D., 1977) et de l'université George Washington (M.A., politique publique/télécommunications, 1985). Il est administrateur national du National Symphony Orchestra (depuis 2014) et a siégé au conseil d'administration du NSO (1992-2014).