Vendredi, les 24 premiers otages sur les 50 promis par le Hamas - 13 Israéliens et 11 ressortissants étrangers, aucun Américain - ont été remis à la Croix-Rouge internationale.
En échange de ces 50
otages, Israël libérera 150 terroristes palestiniens. Israël a déclaré qu'il
ajouterait un jour de pause humanitaire pour chaque dizaine d'otages libérés,
ce qui ajouterait 19 jours à la pause initiale de 4 jours.John C. Wohlstetter
La guerre qui se déroule sur nos écrans vidéo
ne ressemble à aucune des guerres auxquelles Israël a été confronté depuis la
guerre des Six jours de 1967 et la guerre du Kippour de 1973. En réalité, elle
ressemble davantage à la guerre d'indépendance de 1948 et est universellement
perçue par les Israéliens comme étant tout aussi existentielle. Hélas pour
Israël, ses alliés ne semblent pas l'avoir pleinement compris, appliquant un
modèle dépassé de "terre contre paix", à la recherche de la solution
à deux États proposée dans les accords d'Oslo de 1993.
Une victoire pour le Hamas
La libération initiale, le 24 novembre, des
otages pris le 7 octobre 2023 déclenche une série d'événements dont il est
pratiquement certain qu'ils donneront à l'Iran, à ses mandataires du Hamas et
du Hezbollah et aux mouvements djihadistes mondiaux une énorme victoire sur
Israël, les États-Unis et les démocraties occidentales.
Tout
d'abord, en suspendant sa campagne militaire pendant
plusieurs jours afin d'obtenir la libération de certains otages - une décision
qu'Israël avait initialement jugée inacceptable - Israël a accepté la primauté
politique et morale de la libération de tous les otages sur la reprise de sa
campagne militaire dans son intégralité. Cela fait pencher l'horloge en faveur
du Hamas, en ralentissant les opérations de guerre d'Israël.
Deuxièmement,
en acceptant un accord négocié par des parties extérieures (les États-Unis,
l'Égypte et le Qatar), Israël a cédé le contrôle ultime de la conduite d'une
guerre qu'il a explicitement qualifiée d'existentielle contre un adversaire qui
a ouvertement proclamé son objectif génocidaire ultime : l’anéantissement
de l'État juif.
Troisièmement,
en appelant publiquement Israël à accepter les normes édictées par
l'administration Biden en matière de protection des civils palestiniens -
clairement plus strictes que l'interprétation par Israël des lois
internationales régissant les dommages collatéraux - Washington, en tant que
partenaire principal de l'alliance, avertit implicitement qu'un refus israélien
risque d'entraîner la perte de son soutien logistique et militaire vital.
David Horovitz, rédacteur en chef fondateur
du Times of Israel, a résumé les principaux détails de la capitulation d'Israël
:
(1) Israël a abandonné sa position initiale
selon laquelle, à l'exception de lieux spécifiques où les FDI savent que des
otages sont détenus, Israël poursuivra son action, quel que soit le risque
encouru par les otages ;
(2) Non seulement un observateur du cabinet
de guerre a dit en privé aux familles des otages que leurs préoccupations
passeraient en premier, mais aussi un membre du cabinet de guerre israélien,
Benny Gantz, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'Israël "a des
décennies" pour vaincre le Hamas ;
(3) La promesse du premier ministre Benjamin
Netanyahu que l'effort de guerre reprendrait après la conclusion de l'accord a
été "cruciale" pour obtenir le vote 35-3 du cabinet de guerre ;
(4) Le cerveau du 7 octobre, Yahya Shinwar,
pense qu'un cessez-le-feu servira de prélude à des accords plus permanents.
L'avertissement des États-Unis à Israël était
explicite, selon John Kirby, porte-parole du NSC : les États-Unis ne
soutiendront pas les Forces de défense israéliennes (FDI) "dans leurs
opérations dans le sud en l'absence d'un plan clairement articulé sur la façon
dont elles protégeraient la vie de centaines de milliers de personnes". M.
Kirby a ajouté : "Il ont obligation de prendre cela en compte dans leurs
plans." Il est d’autant " plus important [de protéger] les civils
que ceux-ci se sont déplacés à leur demande".
Dans une interview accordée à Fox News, John
Bolton, ancien représentant spécial de Trump, a prédit ce qui suit :
Le jeu qui se joue
ici, c'est que le Hamas se fiche éperdument d'une pause humanitaire. Ce qui
l'intéresse, c'est d’entamer une pause, puis de l'étendre pour qu'elle devienne
une trêve, puis de l'étendre encore pour qu'elle devienne un cessez-le-feu.
Cela ne se fera peut-être pas d'un seul coup, mais le Hamas profitera davantage
de cette pause que les forces de défense israéliennes.
L'ambassadeur de Trump en Israël, David
Friedman, évoquant les pressions exercées pour obtenir la libération de tous
les otages, a qualifié Israël de pays de
"mères juives". William Galston, chroniqueur au WSJ, a noté que
le 20 novembre, les familles des otages ont obtenu d'une commission de la
Knesset qu'elle reporte l'examen d'une éventuelle loi prévoyant la peine de
mort pour les preneurs d'otages.
Étant donné que mes trois points principaux
constituent ensemble ce qui me semble être l'issue la plus probable de la
guerre actuelle, quelles leçons pouvons-nous tirer de notre défaite imminente ?
L'histoire, bien qu'elle ne soit pas toujours une source de prédiction fiable,
peut donner des leçons utiles. Selon une boutade attribuée - peut-être de
manière apocryphe - à Mark Twain : "L'histoire ne se répète pas, mais elle
rime souvent".
Le chemin à parcourir pour l'Occident
Les exemples historiques qui suivent visent à
clarifier l'éventail des choix auxquels l'Occident est confronté dans les
situations de prise d'otages, ainsi que les avantages et les risques
susceptibles de résulter des choix effectués. Ceux-ci peuvent varier
considérablement au fil du temps entre les mêmes adversaires.
La capitulation.
Malgré sa politique officielle consistant à ne jamais négocier avec les otages,
Israël a cédé à deux reprises à la pression palestinienne, en négociant deux
accords de libération d'otages de grande envergure et déséquilibrés. En mai
1985, Israël a libéré 1 150 prisonniers palestiniens en échange de trois Israéliens
détenus au Liban ; et le 18 octobre 2011, Israël a libéré 1 027 prisonniers
pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit, qui avait été
enlevé en 2006 par des terroristes du Hezbollah qui s'étaient infiltrés sur le
territoire israélien. Ces accords ont été imposés à la suite de pressions
politiques intenses et massives exercées par les familles et leurs
sympathisants, amplifiées par une couverture médiatique hyper-sentimentale. Une
conséquence : Parmi les 1 027 prisonniers échangés se trouvait Yahya Sinwar, le
cerveau de la guerre d'extinction lancée contre Israël le 7 octobre 2023.
La décision du président Biden, le 12
septembre 2023, de verser 6 milliards de dollars à l'Iran pour libérer cinq
otages a envoyé un mauvais signal au mauvais adversaire. Résultat : quelque 240
otages ont été pris le 7 octobre. La réponse de Joe Biden aux cinq premières
semaines d'atrocités commises par le Hamas est intervenue le 14 novembre : il a
débloqué 10 milliards de dollars supplémentaires en faveur de l'Iran, en levant
les sanctions sur les revenus pétroliers de l'Iran. Pendant ce temps, l'Iran
mène cette guerre par l'intermédiaire de ses mandataires : le Hamas dans le
sud, le Hezbollah dans le nord et les Palestiniens de Cisjordanie en tant que
partenaires silencieux. La preuve que l'Iran a commandité l'attentat du 7
octobre est apparue lorsque des émissaires iraniens sont entrés dans les
négociations entre Israël et le Hamas pour la libération des otages.
Les pressions exercées par l'administration Biden
pour permettre à un plus grand nombre de Gazaouis de travailler en Israël ont
également joué un rôle essentiel dans le succès de l'invasion du 7 octobre.
Cela a permis aux Gazaouis d'espionner massivement et avec succès les
faiblesses des défenses israéliennes :
Quelque 20 000 travailleurs "non
impliqués" de Gaza entraient chaque jour en Israël jusqu'au massacre. Ils
l'ont fait pendant des mois et des mois. Ils travaillaient dans les communautés
de la frontière de Gaza, à Sderot et à Ofakim, et certains d'entre eux
prenaient des notes détaillées sur leurs destinations : combien de maisons il y
avait, où se trouvaient les salons, les chambres à coucher et les salles de
sécurité, combien de membres de la famille vivaient dans chaque maison, s'ils
avaient un chien, où leurs voitures étaient garées. Ils ont tout documenté. Et
tout cela allait au Hamas. Cela faisait partie de l'infrastructure du pogrom -
la contribution des "non impliqués" à l'atrocité.
Une autre forme de capitulation consiste à
laisser impunis les crimes de guerre commis contre les Israéliens, tels que les
violences sexuelles contre les femmes. Et puis il y a les personnes extérieures
qui blâment Israël pour les bébés palestiniens assassinés. Mais la
responsabilité légale de ces morts, écrit Alan Dershowitz, professeur de droit
à l'université d'Ace, incombe uniquement au Hamas. Ce transfert de
responsabilité du Hamas vers Israël, augmente la pression sur Israël pour l’empêcher
d’atteindre son objectif de destruction du Hamas.
Et puis il y a la capitulation partielle.
C’est une retenue unilatérale d’Israël dans les opérations, au-delà de ce
qu'exigent les lois de la guerre. Par exemple, la frappe aérienne d’Israël du 6
septembre 2003 sur une maison de Gaza où huit des plus hauts dirigeants du Hamas
étaient en train de déjeuner, qualifiée d'"occasion unique". Par
l’actuel ministre de la Défense. Les commandants israéliens s’étaient
interrogés sur la puissance de la bombe à utiliser, car des enfants
palestiniens jouaient à l'extérieur de la maison. Résultat : ils avaient décidé
de larguer une bombe de 500 livres au lieu de 2 000 livres, car cette dernière
aurait tué les enfants. Or en vertu du droit international, les pertes
collatérales sont légitimes si l'objectif est suffisamment important. Au lieu
d'une victoire décisive, Israël a dû endurer une série de guerres au cours
desquelles beaucoup plus de civils - israéliens et palestiniens - ont été tués.
On pense au bilan macabre de la guerre du 7 octobre au 16 novembre : 1.200
Israéliens, dont 372 soldats, tués ; au moins 5 400 blessés ; quatre otages,
dont un tué ; 237 (mise à jour du 24 novembre : 213) toujours retenus en
captivité.
Négociations.
Après l'échec cuisant de la tentative de libération des otages ordonnée par
Jimmy Carter en avril 1980, ce dernier négocia les conditions de la reddition,
la levée de l'embargo commercial et le déblocage des avoirs financiers gelés.
Il obtient ainsi la libération, le 20 janvier 1981, des 52 otages qui étaient
détenus depuis 444 jours à Téhéran (plusieurs avaient échappé à la capture et
d'autres ont été libérés pour des raisons de santé). Ce faisant, il a rendu un
énorme service à Ronald Reagan, qui a pu commencer sa présidence sans avoir à
faire face à la pression d'un problème qui avait occupé le devant de la scène
nationale pendant 14 mois et demi.
Dans le conflit actuel, les négociations sont
motivées par les pressions constantes exercées par l'équipe Biden pour mettre
fin rapidement à la guerre. Elles ont permis au Hamas de dicter les règles du
champ de bataille. Israël a du concéder des préavis suffisant set faire preuve de grande
retenue pour minimiser le tollé international. Le résultat inévitable a été de
permettre aux terroristes du Hamas de s'échapper des lieux ciblés, en emmenant
des captifs avec eux.
Oui, les FDI contrôlent le nord de Gaza et
tous les bâtiments et symboles clés du Hamas. Oui, elles ont détruit des armes
importantes, un grand nombre de tunnels et tué probablement plus de 5 000
terroristes du Hamas entre Gaza et les batailles du sud d'Israël.
Mais si le Hamas compte 30.000 combattants,
comme l'a récemment déclaré l'IDF, la grande majorité des forces du Hamas n'a
pas été touchée.
Le droit international : Une épée à double
tranchant ? Nous n'avons aucun moyen de savoir combien de civils ont été tués.
Comme les terroristes du Hamas ne portent pas d'uniformes avec des insignes
d'identification, nous ne le saurons jamais. Ce que nous savons, c'est qu'ils
mentiront toujours, gonfleront le nombre de victimes, etc. Au cours de cette
guerre, le Hamas a connu une réussite choquante. La plupart des médias
occidentaux considèrent que les chiffres des pertes du Hamas sont vrais et que
les chiffres israéliens sont faux - ce que Melanie Phillips, experte en
contre-terrorisme, appelle "le prisme juridique à travers lequel ils
réfractent la guerre palestinienne contre les Juifs". Autre preuve, tout
aussi déprimante, de ce phénomène : l'Autorité palestinienne, qui soutient sans
réserve le Hamas, a rejetté un temps la responsabilité des atrocités commises
lors du festival de musique Nova du 7 octobre sur Israël et non sur le Hamas.
Au Centre d'études stratégiques Begin-Sadat,
le professeur émérite Louis René Bares présente un examen compact et détaillé
des principes juridiques internationaux applicables. Il identifie notamment les
terroristes comme des hostes humani
generis, des ennemis communs de l'humanité. Ces criminels sont soumis à la
juridiction universelle et peuvent être poursuivis pour leurs crimes.
Repères : Combien de Palestiniens sont fidèles
au Hamas ? Au Gatestone Institute, l'universitaire
Bassam Tawil a rassemblé une série de sondages montrant que la plupart des
Palestiniens de Cisjordanie soutiennent le Hamas, souhaitent l'élimination
d'Israël et méprisent l'Autorité palestinienne. Cette dernière affiche sa modération,
mais ses allocations aux familles des terroristes du Hamas tués pendant la
guerre après le 7 octobre montrent qu’elle est tout aussi ardente que le Hamas dans
son désir d'une "Palestine de la rivière à la mer" sans juifs.
Aujourd'hui, seuls 16 % des jeunes
Palestiniens de Cisjordanie sont favorables à la coexistence avec Israël ; 81 %
d'entre eux ne croient pas qu'une paix israélo-arabe permanente sera un jour
possible.
Dans son dernier billet, M. Greenfield ajoute
d'autres chiffres éloquents : De nombreux sondages montrent que le soutien des
Palestiniens au Hamas se situe actuellement au niveau dans les années 70 ou 80,
parfois dans celui des années 90. Plus important encore, dans pratiquement
toutes les catégories de sondages, les habitants de Cisjordanie sont plus
nombreux à soutenir le terrorisme contre Israël que ceux de Gaza. En outre, ils
détestent tous deux massivement l'Amérique, ses alliés, les autres pays du
Moyen-Orient et à peu près tout le reste. Greenfield conclut : "Il ne
s'agit pas d'une culture ou d'un pays, mais d'un culte de la mort xénophobe qui
déteste le monde entier. Il recommande d'arrêter de leur donner de l'argent et
de ne plus s'en préoccuper.
Daniel Pipes, spécialiste du Proche-Orient,
est plus optimiste. Il cite des sondages montrant que les habitants de Gaza
considèrent leurs dirigeants comme corrompus et souhaitent un cessez-le-feu ;
Pipes cite également des chiffres des années 1970 montrant que les Palestiniens
de Cisjordanie et de Gaza sont statistiquement plus performants que d'autres
économies.
Mais c'était bien avant l'avènement du Hamas
et l'endoctrinement généralisé de la jeunesse palestinienne dans la
diabolisation des Juifs et la glorification du martyre, au mépris du progrès
économique. Il y avait déjà à l'époque des signes avant-coureurs, tels que (je
n'invente rien) les manuels scolaires de Gaza qui, en 1967, demandaient aux
élèves : "Vous avez cinq Israéliens, vous en tuez trois. Vous en tuez
trois. Combien d'Israéliens reste-t-il à tuer ?"
En clair, dans un avenir prévisible, il n'y a
pas de solution durable plausible au conflit. Bret Stephens écrit que pour les
Juifs, chaque jour doit être le lendemain des massacres du 7 octobre, tout
comme après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, chaque jour sera
désormais le 12 septembre pour les États-Unis.
La solution des "deux États" est
morte, selon un auteur, pour 75 à 150 ans. Tout gouvernement israélien qui
proposerait, et a fortiori conclurait, un accord établissant un État palestinien
n'importe où à l'ouest du Jourdain tomberait dans les 24 heures. Arthur Herman
écrit que l'assaut contre Israël est un substitut à l'assaut de la gauche
radicale contre la civilisation occidentale. L'image la plus claire et la plus
éloquente du défi posé aux Juifs - et à l'ensemble de l'Occident dans le monde
entier - par l'islam radical a été donnée par la journaliste-activiste Bari
Weiss, dans sa conférence commémorative Barbara Olson de septembre 2023
(38:35).
En ce qui concerne le fait que le temps ne
joue pas en notre faveur, un éditorial du Wall Street Journal énumère
différentes horloges qui tournent aux dépens de l'Occident, citant l'historien
Michael Oren, ancien ambassadeur d'Israël aux États-Unis :
(a) "l'horloge des munitions", ou
le fait que les États-Unis remplacent les munitions dépensées par l'Union
européenne,
(b) l'horloge de la guerre froide,
c) l'"horloge des réservistes",
c'est-à-dire la mobilisation par Israël des réservistes qui sont essentiels à
l'économie israélienne de haute technologie et à d'autres secteurs ;
d) l'"horloge économique",
c'est-à-dire l'effondrement des investissements étrangers et du tourisme ;
e) l'"horloge humanitaire",
c'est-à-dire les soldats et les civils tués, blessés ou déplacés. En outre, 200
000 Israéliens déplacés du sud sont dans l'incertitude pendant la période de
libération des otages.
Enfin, M. Oren voit encore deux autres
horloges plus importantes : le temps qui s'écoulera jusqu'à ce que l'Iran se
dote d'une arme nucléaire et le temps qui s'écoulera jusqu'à ce qu'un missile
iranien coule un navire de guerre américain de premier plan.
C'est
là qu'intervient Orwell. La montée d'une dystopie orwellienne
dans le cyberespace. Les médias sociaux omniprésents diffusent 24 heures sur 24
et 7 jours sur 7 ce qui était à l'origine les "deux minutes de haine"
quotidiennes d’Orwell. Cela signifie qu'il sera dorénavant impossible pour
l'Occident de gagner la guerre de la propagande. Les médias sociaux sont animés
par les voix les plus bruyantes, les plus ignorantes et les plus malhonnêtes.
Le Hamas peut utiliser des civils comme
boucliers humains, et les habitants du cyberespace, largement ignorants, ne
sauront même pas qu’utiliser des boucliers humains ou d'installer des moyens
militaires à proximité de cibles civiles - hôpitaux, églises, etc est une
violation flagrante des lois de la guerre.
Nous sommes parvenus au XXIe siècle à
l'incarnation du slogan de Big Brother d'Orwell : "La guerre, c'est la
paix, la liberté, c'est l'esclavage et l'ignorance, c'est la force".
Conclusion
Israël se trouve plongé dans une guerre
élémentaire de survie. Les horloges tournent, et le temps est du côté de nos
adversaires. À ce jour, peu de dirigeants et seulement une minorité du public
occidental l'ont compris. Compte tenu de notre incapacité à saisir l'étendue et
l'ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés, il semble qu'il y ait plus
de résultats potentiels qui accélèrent le déclin de la civilisation occidentale
que ceux qui augurent d'un renversement de la tendance contre le djihadisme
islamique et son dernier effort pour perpétrer un génocide juif.
----------------------------------
Références :
Hostage
Deal Has Few Upsides for Israel and the West Extraits mis en forme et traduits par Le Bloc-note
par John C. Wohlstetter The Spectator 25 novembre 2023
John Wohlstetter a pour domaines de prédilection sont la sécurité nationale et la politique étrangère, ainsi que le 25e amendement de la Constitution américaine. Il est l'auteur de Sleepwalking With The Bomb (2e éd. 2014), et de The Long War Ahead and The Short War Upon Us (2008).. Ses articles ont été publiés par The American Spectator, National Review Online, Wall Street Journal, Human Events, Daily Caller, PJ Media, Washington Times et d'autres. Il est diplômé de l'université de Miami (B.B.A., 1969, majeure en finance, mineure en histoire de l'art), de l'école de droit de l'université Fordham (J.D., 1977) et de l'université George Washington (M.A., politique publique/télécommunications, 1985). Il est administrateur national du National Symphony Orchestra (depuis 2014) et a siégé au conseil d'administration du NSO (1992-2014).